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Lucie repart en voyage
13 février 2014

Jour 36 – Gozo.

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Petite nuit, mais je profite du soleil sur les quais de St Julian’s en attendant le bus. Direction dans un premier temps Cirkewwa, pour prendre le ferry pour Gozo (25 minutes).

Une fois à terre, je prends un bus pour Victoria et sa citadelle, qui fait un peu penser à Mdina, en plus petit et moins vivant. Puis un autre bus direction Dwejra Bay et son Azure Windows, splendide !

Je décide ensuite de rejoindre Xlendi en marchant le long de la côte. Tous ceux qui étaient allé se balader à Gozo se sont perdus à un moment, ben ça n’a pas manqué. Au bout d’un sentier, je me retrouve entre deux champs, j’ai vraiment pas envie de faire demi-tour, je fais donc tout mon possible pour rester entre les champs (je suis quand même fille d’agriculteurs, je vais quand même  pas aller piétiner des cultures !) pour arriver sur d’autres champs, des murets en pierre, un gros bazar, mais il y a une ville en contrebas, que j’arrive tant bien que mal à rejoindre, après quelques passage un peu limites. Ca m’a quand même permis de découvrir la partie rurale de l’île, et de croiser quelques paysans, qui m’ont parlé en malti sans être dérangés du fait que je n’y comprenne rien.

La « balade » a quand même duré plus de 3h, je reprends donc un bus pour rejoindre Marsalforn de l’autre côté de l’île, où il n’y a en fait pas grand-chose à voir. Le ciel s’assombri, et pendant que j’attends un nouveau bus pour Victoria, la pluie commence à tomber, il est temps de rentrer.

Ferry, puis bus, me voilà à l’auberge, il est plus de 8h, je suis épuisée et affamée, mais quelle belle journée, depuis que cette excursion à Gozo !

Album associé : Jour 36 - Gozo.

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15 février 2014

Jour 37 – Malte, dernier petit tour.

Upper Barrakka Garden

Ce matin, je prends quand même un peu le temps de regarder quelques trucs pour la Sicile, Giulia qui bosse à l’auberge est sicilienne et m’a indiqué plusieurs choses à faire, je me renseigne donc un peu plus.

Puis je vais faire un dernier petit tour, direction Sliema pour prendre un ferry pour La Valette et profiter de la vue depuis la mer. Petite balade, j’en profite pour visiter l’église des Carmélites dont on voit le Dôme dans tout La Valette. Il doit y avoir une visite officielle grecque aujourd’hui dans l’île, parce c’est tout un cortège qui sort, au niveau de St George Square, avec gardes, policiers, et grosses voitures.

Je retourne aussi à l’Upper Barrakka Garden profiter du soleil, et manger un bout.

Retour à l’auberge pour une soirée sympa et assez tranquille à regarder des vidéos débiles sur internet, mais qui font rire tout le monde, comme quoi, l’humour n’a pas de langue (bon enfin, l'anglais dans ce cas là, mais bon...) ni de frontières. On me propose de sortir (et du coup, de ne pas dormir), c’est tentant, mais non… j’ai les jambes qui tirent, et il me reste 10 jours à tenir.

Avant d’aller me coucher, je dis au revoir à tout le monde, petit pincement au cœur, ça a vraiment été comme à la maison à Malte, des moments et surtout des gens super chouettes… Je reviendrai, ça c’est sûr !

Album associé : Jour 37 – Malte, dernier petit tour.

15 février 2014

Jour 38 – De Malte à la Sicile – Syracuse, Ortigia.

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Quelle journée ! Départ de l’auberge à 4h45 cette nuit, un taxi me conduit au dock pour prendre mon ferry direction la Sicile… ça pique ! Je m’enregistre monte dans cet énorme catamaran, départ à 6h30, le soleil se lève dans un ciel violet-fushia (vraiment !), puis je m’endors pour me réveiller aux abords des côtes siciliennes, moins de 2h plus tard. De là, je monte dans un mini-van-taxi, j’avais regardé les horaires de bus, mais le chauffeur m’indique qu’il y a un train qui part dans 10 minutes. Train donc, direction Syracuse, où j’arrive à l’auberge, pause les affaires, et me retrouve dehors avec une carte en main, à 10h30…

Tout est allé super vite, je suis un peu à l’ouest, mais je me dirige vers Ortigia, la partie ancienne de la ville, qui se trouve sur une île. J’en fais le tour, puis me rends au marché. D’un coté, en soleil et à l’abri du vent, il doit faire pas loin de 20°, je suis quasiment en tee-shirt, de l’autre coté par contre, le vent oblige à se couvrir, la différence est impressionnante. 

Gros coup de barre vers 13h, je rentre manger à l’auberge, j’ai acheté des produits frais, autant en profiter. Puis finalement, la fatigue passe, je ressors donc, et retourne à Ortigia, pour faire une balade proposée par le plan de l’auberge : places, églises, cathédrale, quartier juif, petites rues… la vieille ville est vraiment jolie, pleines de petits détails (notamment du coté de la Giudecca), je vais ensuite admirer le coucher de soleil depuis Lungomare Alfeo , c’est beau pour une St-Valentin ! Haha.

Retour à l’auberge, où je rencontre le couple d’allemands qui partage ma chambre, et une française (qui pourrait être ma mère). Nous mangeons en discutant. Après le repas, je papote avec Lori, une portoricaine qui vit à Washington, et un autre américain, qui se retrouve bloqué pour la nuit à Syracuse après que sa voiture de location soit tombée en panne… c’est un peu con… Je tiens le coup jusqu’assez tard, étant donné que je me suis levée à 4h, mais fini par les abandonner, je pense que je vais apprécier cette nuit !

Album associé : Jour 38 - Syracuse, Ortigia.

17 février 2014

Jour 39 - Syracuse, Catacombes et sites archéologiques.

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Deuxième jour à Syracuse, je sais que j’ai vu une grande partie de la ville hier, j’hésite à aller passer la matinée à Noto, une ville baroque un peu plus au sud, mais je veux quand même prendre le temps de voir la partie archéologique de la ville, du coup, je me dit que je verrai dans l’après-midi, si j’ai le temps.

La veille, en visitant la cathédrale, j’ai eu droit à un bon de réduction pour aller voir les catacombes de San Giovanni, j’avais pas forcément pensé à y aller, mais du coup, c’est l’occasion. La visite n’est possible qu’avec un guide, et le prochain départ est en italien ; mon italien est un peu rouillé, mais ça devrait le faire. Nous commençons avec les ruines de la cathédrale et de la crypte, les explications sont très intéressantes. Puis on descend dans les catacombes, et heureusement qu’on est accompagnés ! Ce sont plus de 10000m² de tunnels et de cavités qui s’ouvrent devant nous, la guide nous montre les tombeaux importants, et les fondations de l’ancien aqueduc, qui ont servi de base aux catacombes. Ca valait le coup !

En sortant, je passe par le sanctuaire de Madonna delle Lacrime, un « truc » hyper moderne, regroupant crypte, églises, c’est bizarre et pas super beau, mais bon, ça fait partie des choses à voir.

Il est déjà midi, je n’ai toujours pas vu le parc archéologique, j’abandonne l’idée d’aller à Noto, et je retourne manger à l’auberge, il me reste des produits du marché, autant en profiter !

Après manger donc, direction les ruines des temples romain et grec, et « l’oreille de Dionysos », une grotte dont je n’ai pas trouvé la fin tant c’est étroit et sombre. Un papi m’explique également qu’ils jouent toujours des tragédies dans le théâtre grec l’été, et que c’est vraiment à voir.

En redescendant vers la ville, je m’arrête manger un canollo, une sorte de cornet fourré à la glace et dont les bouts sont trempés dans du chocolat chaud, qui durcit au contact de la glace. Miam !

Je discute avec le gars de l’auberge, pour savoir s’il y a quelque chose de spécial à faire dans la soirée, le matin, nous avions parlé avec Lori, la portoricaine, et avions peut-être envisagé d’aller boire un verre dans un bar où ils jouent en live. Sauf qu’apparemment, l’info donnée par l’autre réceptionniste n’est pas bonne, du coup, toutes les deux un peu crevée, on préfère rester à l’auberge à papoter.

Première ville sicilienne, jolie, quelques points à visiter, mais une journée doit suffire si on s’y prend tôt et comme il faut. Suite du périple : Catane.

Album associé : Jour 39 - Syracuse, Catacombes et sites archéologiques.

19 février 2014

Jour 41 – Catane.

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J’ai bien dormi après ces émotions, prête à aller découvrir Catane, où je n’ai fait que passer la veille en arrivant. Petit dej très sympa (enfin l’ambiance, parce que le dej de l’auberge laisse franchement à désirer) à papoter, avec Jana, l’allemande avec qui j’ai fait l’excursion la vieille, Werner, un italien du nord, et une mamie australienne, en voyage puis plus d’un an. On échange sur nos voyages respectifs, ce qu’il y a à voir en Sicile, etc.

Première étape : le marché. Le marché de Catane est très réputé, et il se trouve juste à coté de l’auberge. Il occupe en fait tout un quartier, autour de la Pescheria, le marché aux poissons, où on a plutôt intérêt d’avoir des chaussures imperméables (ce qui n’est pas mon cas ce matin…). Les couleurs, les odeurs, et la taille des fruits et légumes sont impressionnantes. Je déambule pendant près d’une heure, avant de choisir des produits super frais, et de rentrer à l’auberge déposer tout ça.

Je pars ensuite à la découverte de Catane, la seconde ville sicilienne, mais dont j’ai un peu de mal à tomber sous le charme. Les bâtiments sont très hauts, très noirs, un peu délabrés. Ce qui me ravie par contre, c’est la vue sur l’Etna enneigé depuis presque toutes les rues. Après la visite de la place du Duomo et de sa cathédrale, je remonte la Via Etnea, qui offre une chouette perspective sur le volcan, puis je rejoins le jardin de la Villa Bellini, où je m’assois pour admirer la vue. Il n’est pas midi, je suis déjà en tee-shirt, c’est décidément presque l’été ici ! Je redescends tranquillement à l’auberge, en m’arrêtant devant les dizaines d’églises qui se trouvent dans la ville.

Pendant le repas, Werner me propose d’aller à la plage l’après-midi, c’est tentant, mais j’ai l’impression d’avoir encore plein de choses à voir, et c’est la seule journée que je vais passer à Catane, du coup, je décline l’offre. Après manger, je retourne donc à la découverte des monuments, malheureusement, c’est lundi, pas mal de choses sont fermées… Je ne vois donc que de l’extérieur le Teatro Greco, et le Palazzo Biscari. Je me décide donc à visiter le Monastero dei Benedettini, qui se trouve dans l’actuelle université de lettres, mais les visites ne se font qu’avec un guide, et tout est complet pour la journée… Décidément, pas de chance.  Catane n’aura pas pu me montrer ses merveilles… Et du coup, je regrette un peu de ne pas être allée à la plage, mais bon…

Retour à l’auberge, où je discute avec Jake, un canadien qui voyage avec sa copine et une amie, on parle de l’excursion sur l’Etna, qu’il a envie de faire, mais pas les filles… Je partage mon repas avec Jana, puis nous allons acheter quelques bières, et passons une chouette soirée à l’auberge, avec d’autres personnes ; pour la plupart, c’est la dernière à Catane.

Album associé : Jour 41 – Catane.

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9 février 2014

Jour 28 – De Madrid à Malte.

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9h : Check-out
9h10 : Métro
9h50 : Aéroport
10h30 : Book-in, puis attente
13h20 : Avion
16h : Aéroport
16h30 : Bus
17h30 : Marche
18h : Check-in
18h30 : Discussions avec Chris et Aaron, les gérants de l’auberge, et conseils pour les différentes visites.
19h : Courses
19h45 : Repas
19h47 : Invitation pour sortir (déjà !) mais trop fatiguée après cette journée de transports
20h15 : CNN sur le canapé
22h : Dodo.

Quelle journée !

Pas d'album associé... voir les prochains pour Malte.

23 février 2014

Jour 43 – De Catane à Enna.

 

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Okay, je préfère prévenir, si je dois désigner une journée comme étant la pire de mon voyage, je pense que c’est bon, c’est aujourd’hui… (il reste encore 5 jours, mais j’espère ne pas me tromper).

Trajet le plus galère depuis le début de mon voyage… Tout avait été si facile, il fallait bien que les choses se compliquent un peu avant la fin !

Déjà, pourquoi Enna ?! C’est une petite ville, où il n’y a a priori pas grand-chose à faire. Oui mais, c’est « le nombril de la Sicile », la ville la plus haut perchée, située en plein milieu de l’île. Et puis ça me faisait une coupure avant Palerme. En réservant mon auberge, je n’avais pas encore vraiment décidé si ce serait pour 1 ou 2 nuits, avec peut-être une excursion à Piazza Armerina le deuxième jour… Ce sera une seule nuit ; c’est bien trop galère d’y arriver, pour imaginer en partir pour y revenir le soir venu. Ah et puis, étant donné que c’est une petite ville où il n’y a pas grand-chose à voir, ce qui est intéressant c’est le point de vue qu’elle offre sur la vallée… sauf que le temps non plus n’était pas avec moi : brouillard, brume, vent…impossible de voir à 2 mètres.

Ca avait pourtant bien commencé : marche depuis mon auberge à Catane, traversée du marché une dernière fois, pour arriver à la gare tranquillement (attendre le bus le premier jour était définitivement inutile…). Trajet en train très agréable, superbe vue sur le versant enneigé de l’Etna pendant une bonne partie du trajet, puis les contrées vallonnées de l’île. Des champs d’herbe verte, des moutons, il y a quelque chose des alpes par ici.

Puis arrivée à la gare d’Enna. Et là… l’aventure commence. Enna est composée de deux parties : Enna Bassa, et Enna (sous-entendu, Alta). Mon auberge se trouve à Enna Alta. Enna Bassa est à 6 km de la gare, aucun bus ni indications à l’horizon. Et purée, heureusement que je ne suis pas descendue seule ici, Luca qui vient récupérer son permis, m’a juste sauvé la vie. Déjà, il est aussi surpris que moi de cette absence d’infos, il vient à Enna en bus habituellement… On commence à marcher, pour remonter la côte (ah oui, parce que tout est en côte, ce serait trop facile autrement…). On prend ensuite la direction d’Enna, en tentant de faire du stop… finalement quelqu’un s’arrête et nous explique que dans cette direction, tout le monde va à l’autoroute, et qu’il vaut mieux que nous nous dirigions vers Enna Bassa. On repart donc dans l’autre sens, et enfin, un monsieur daigne s’arrêter. Il nous explique qu’il n’y a plus de bus qui descendent à la gare, tout le monde utilisant les compagnies de car pour venir à Enna maintenant. Il nous dépose à Enna Bassa, où l’on se renseigne pour rejoindre Enna. Luca veut absolument payer mon ticket de bus, alors que c’est moi qui devrait payer le sien, il me traine maintenant depuis un moment (j’ai quand même insister pour garder mon sac), nous arrivons enfin sur la grande place d’Enna ; il trouve mon auberge sur son iPad, et m’accompagne presque jusqu’au bout. Une perle !

Il est donc plus de midi quand j’arrive, un peu crevée, mais il faut encore que j’aille faire des courses pour ce midi et ce soir, avant que les magasins ne ferment à 13h… Je reviens avec de quoi manger, et prend le temps de me poser, de me renseigner sur quoi voir, et aussi pour prendre le bus le lendemain (je ne retournerai pas à la gare, comme je l’avais initialement prévu !).

Après m’être posée, je pars à la découverte d’Enna. Le temps est vraiment pas top, mais je ne suis là que cette après-midi, je veux quand même faire le tour de la ville. Direction l’office du tourisme, où un monsieur très gentil m’explique tout en français, et me donne moult documents pour tout ce qu’il y a à faire dans la région (je lui ai pourtant dit que je n’étais là que pour la journée…). Direction donc ? d’où normalement, la vue est superbe… le ciel s’est un peu dégagé, mais c’est encore difficile de vraiment se rendre compte. Puis je visite le Castello ?, descend la rue ?, passe devant le Duomo qui n’ouvre qu’à 16h, continue mon chemin, fait un détour par la station de bus pour me renseigner pour demain ; sauf que décidément, tout est fermé entre 12 et 16h ici… J’arrive ensuite à la Torre ? d’où on m’explique que normalement, on peut voir l’Etna, là je ne vois que les maisons en contrebas, puis j’arrive à ce que je pense être « le centre de la Sicile » d’après ma carte, qui a été calculé par les mathématiciens arabes (mais c’est assez mal indiqué). Le temps se couvre, les nuages plonges vers la vallée en passant au dessus de moi (assez spécial comme sensation). Je me perds dans les rues dont les noms n’apparaissent nulle part, d’habitude, ça ne me dérange pas trop, sauf que j’ai froid, et j’ai vraiment juste envie de rentrer à l’auberge. Je fini par trouver une des rue principale, mais j’ai même plus envie d’aller voir le Duomo, je veux juste être au chaud, et finir tranquillement cette journée…

Il est donc 16h30 quand je retourne à l’auberge, où je m’installe pour, déjà, me réchauffer, sauf que pas de chance, ça caille dans la salle commune… Je rencontre une italienne, psychologue, qui étudie la criminologie à Enna, et est là pour passer un examen le lendemain. Ambiance studieuse donc, on trouve une pièce un peu plus chaude, on discute un peu, on mange ensemble, et au lit sous la couette super tôt.  Cette journée m’a épuisée.

Album associé : Jour 43 – Enna.

8 février 2014

Jour 26 – Madrid, Marché aux puces, promenade et Prado.

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Le dimanche, c’est marché aux puces dans le quartier d’El Rastro ; et les puces et moi…

Pour m’y rendre, je passe d’abord par différentes petites places : Tierso de Molina, Cascoro…C’est donc parti pour une matinée à arpenter les rues en pente, et déambuler entre les étals, de tout et n’importe quoi, il faut l’avouer. Les différentes rues ont leurs spécialités : antiquités, tableaux, vêtements, et dans chaque petite rue ou presque, on trouve des petites boutiques de nourriture, où on vend des olives, fèves, poivrons, marinés, et des espèces de chaussons feuilletés. En continuant mon tour, je croise une manif des employés de Coco-cola.  Je repasse par l’auberge, en traversant le quartier de Lavapiès. Rue Salitre, c’est la sortie de l’église (et oui, on est dimanche), et les gens qui en sortent sont en grande partie des latinos.

Après le repas, je repars en direction du Paseo del Prado, le musée est gratuit à partir de 17h, il faut donc que je m’occupe jusque là. Je passe devant le musée des Arts Déco, qui ferme une demi-heure plus tard, tant pis, ce ne sera pas pour cette fois. Puis direction le Centrocentro, un centre d’art contemporain installé dans une des partie de la Mairie. Les expos sont assez diverses, mais il y a des espaces « détentes », avec canapés, accès au wifi, etc., où les madrilènes viennent lire le journal.

Je m’arrête au soleil sur un banc du Retiro tout proche, il fait 22°C, autant en profiter !

Puis j’intègre la file pour le Prado, qui s’étend sur tout un coté du musée. Les pièces sont immenses, et c’est un peu une sorte de grand labyrinthe. Je sais que je n’aurai pas le temps de tout voir, du coup, je me concentre sur les plus grandes œuvres. Je suis un peu fatiguée, et j’ai du mal à vraiment profiter, tant il y a de monde.

Demain, dernier jour en Espagne. 

Album associé : Jour 26 – Madrid, Marché aux puces, promenade et Prado.

30 janvier 2014

Jour 21 – Grenade, Albaycin et Sacromonte.

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Lever tôt ce matin, le walking tour est sensé commencer à 11h30, j’ai donc le temps d’aller me balader dans le quarter de l’Albaycin, l’ancien quartier arabe de Grenade ; de déambuler et me perdre dans les petites rues, qui montent et qui descendent ici aussi ; de m’arrêter sur des petits détails : portes, fenêtres…

Alors que je prends une porte en photo, une fille m’interpelle. Elle me croyait espagnole, et me dit qu’elle étudie l’art ici, et qu’elle aussi photographie les portes. On papote quelques minutes, puis elle me dit qu’elle doit aller en cours, mais prends le temps de me montrer sur ma carte des choses à aller voir, et m’indiquer des endroits d’où la vue est « amazing ». Je continue donc, direction de mirador de San Nicolas, d’où la vue sur l’Alhambra et la Sierra Nevada enneigée est effectivement  superbe ; il me faudra y retourner un soir, à cette heure-ci, j’ai le soleil en pleine face.  Je redescends vers l’auberge par les petites rues escarpées, pour boire un thé avant le walking tour.

11h30 arrive, Nico aussi. On attend un peu, un mec de l’auberge dit qu’il vient, puis disparait, je suis encore toute seule, décidément… Du coup, Nico m’indique des choses à aller voir, et me propose de rejoindre un autre tour, avec des gens d’une autre auberge dans l’après-midi.

Je repars donc seule me balader dans le centre. Je passe par le marché aux thés et épices, puis par le marché aux olives, près de la cathédrale. Je visite la Cathédrale, immense, très blanche et très lumineuse. Je passe aussi par les anciens bains arabes, plutôt bien conservés. Je rentre à l’auberge pour manger, j’ai du temps, autant en profiter pour éviter le sandwich.

Un peu avant 15h, je me dirige vers la cathédrale où on m’a donné rendez-vous pour le walking tour, qui a à la base pour thème « caves et street art ». Finalement, Nico fait un mix de plusieurs tours pour contenter tout le monde, et nous voilà donc partis pour 3h de marche (et pas juste de « balade » non non, de la marche avec sentiers en terre et crapahutage ! ).

Direction dans un premier temps le quartier de l’Abaycin, où on repasse par certains endroits que j’ai découvert le matin, mais pas mal de choses que j’ai ratées aussi.  Comme à Lisbonne, notre guide un peu particulier alterne récits historiques et anecdotes locales. On rejoint différents points de vue : Mirador de San Cristobal, Mirador de San Nicolas, on récupère aussi les bonnes adresses pour aller manger des tapas ou d’autres spécialités locales. Puis direction le Sacromonte, une des collines qui domine Grenade. Là, on rejoint San Miguel Alto, le point le plus haut de la ville, ancienne mosquée qui fut transformée en église, et est maintenant un centre de détention juvénile. La vue est hallucinante, c’est le seul point de la ville où on peut voir entièrement l’Alhambra, et tout le quartier blanc de l’Albaycin.

Puis à travers les sentiers, on rejoint les « caves », qui sont en fait des « grottes » creusées par les hommes. D’un coté, les « hippies caves », sans eau courante ni électricité, où peu de monde doit passer, et de l’autre coté, les « gypsies caves », berceau de flamenco grenadin, où se trouvent maintenant des hôtels et restaurants.

On redescend vers le bas de la colline, on longe le Rio Darro, puis on arrive sur la Plaza Nueva, l’une des grandes places de la ville. Les américains qui sont là sont fatigués, on arrête donc le tour ; Nico m’indique les coins où aller voir du Street Art, mais il commence à faire nuit et froid, je garde donc cette partie pour demain, pour le moment, j’ai envie d’un bon thé et de me poser un peu. Mais encore une très bonne expérience de walking tour décalé, pour lequel on donne ce qu’on veut, et qui permet de découvrir des endroits peu touristiques et atypiques.

En rentrant, je retrouve Carmen, une canadienne qui partage ma chambre, et qui a passé la journée à skier dans la Sierra Nevada ; et Sheela, qui est une vraie pipelette, et trouve absolument tout « fabulous ! ». Haha. Nous passons la soirée au bar de l’auberge, avec Tristan, un français qui bosse ici, une canadienne et un australien arrivés dans la journée. Au lit pas trop tard, fatiguée de ces 8h de marche dans la journée, et demain, debout à l’aube, pour aller visiter l’Alhambra !

Album associé : Jour 21 – Grenade, Albaycin et Sacromonte.

30 janvier 2014

Jour 20 - De Cordoue à Grenade.

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Départ assez tôt de l’auberge, même si mon bus n’est qu’à 11h, mais je suis réveillée, il n’y a pas de salle commune,  et je n’ai pas envie de courir. Du coup, direction la gare routière, où je m’installe au chaud pour lire, et attendre le bus.

Traversée de l’Andalousie,  villages blancs et champs d’oliviers à perte de vue. Arrivée à Grenade en début d’après-midi, sous un ciel un peu couvert. Le temps de m’installer, de manger un bout, puis comme il me l’a été proposé, direction le free walking tour, organisé par l’auberge. Sauf que comme je suis toute seule, je dis  à Nico, un polonais installé à Grenade depuis 8 ans et qui s’occupe des visites décalées de la ville, que je peux faire celui du lendemain matin, toute seule ça à pas grand intérêt.

Je marche donc un peu dans les rues, passe à l’Office du tourisme, me renseigne sur les choses à voir, et prends le temps d’aller faire quelques courses ; les cuisines des deux dernières auberges n’étaient pas du tout pratiques, ici je vais pouvoir manger comme il faut !

Retour à l’auberge, où je rencontre Giorgio, un papi sicilien qui est là depuis un moment apparemment, et je ne sais pas pourquoi, peut-être le fait que je comprends à peu près ce qu’il raconte dans un mélange d’anglais-italien, mais il se met à me parler pendant un (très) long moment.

Je mange ensuite avec Sheela, une américaine qui vient étudier ici, on papote de mon voyage, de ses études… Et même si je n’ai pas fait grand-chose aujourd’hui, je suis au lit assez tôt, demain je veux pouvoir profiter de la journée !

Pas d’album associé, voir les autres jours pour Grenade !

24 février 2014

Jour 47 – Palerme, dernier jour.

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Dernier jour à Palerme, dernier jour du voyage… J’ai à la fois envie de vraiment en profiter pour voir plein de choses, et en même temps, de le prendre tranquille et de profiter des gens avec qui je suis… Après m’être régalée avec tous les plats proposés, j’ai annoncé que je ferai les desserts pour ce soir. Direction donc le supermarché pour acheter les produits de base.

Retour à l’auberge ; c’est dimanche, il y a un marché au puce Piazza Marina, je peux pas rater ça ! Certains avaient dit être intéressés, mais à 11h, personne n’est encore debout, je décide donc d’y aller toute seule, et en profite pour refaire un petit tour dans la ville.

Le marché est sympa, le quartier aussi. Je file ensuite au marché de Ballaro, pour acheter des fruits frais. Je retourne à l’auberge pensant juste déposé mes sacs et repartir, mais Dario est entrain de faire des linguini alle vongole, je suis invitée à manger avec eux, je peux pas refuser ça ! Du coup, nous sortons de table à 15h, un peu tard pour repartir si je veux réussir à boucler mes desserts… et en même temps, il s’est mis à pleuvoir, ça tombe donc plutôt bien. De Palerme, il y a pas mal de choses que je n’aurai pas vu, mais comme partout ailleurs sans doutes, et puis, ça me donnera une bonne raison pour y retourner !

Takeshi et Asuka, les chefs japonais, sont très curieux de me voir faire ça, et seront donc mes assistants. Claudia et Dario qui bossent à l’auberge me donnent également un coup de main. Après-midi pâtisserie donc, au programme : Mousse au chocolat, chantilly et poudre de pistache / Tiramisu aux fraises / Fondant au chocolat / Carrot Cake.

Fin d’après, tout est bouclé, je file faire mon sac. Takeshi tient absolument à cuisine pour moi, ce sera donc du poisson frais cuisiné à l’italienne, et il me prépare également une sorte de sashimi, ayant appris que j’allai rater la soirée sushi de mardi. Buenissimo !

Une fois que tout le monde a fini de manger de son coté, on se réunit donc pour le dessert, nous sommes une vingtaine, et c’est vraiment un plaisir pour moi de pouvoir finir mon voyage de cette façon, en faisant plaisir à ceux qui m’ont fait plaisir !

La soirée se termine en concert-privé de Josh, toujours lui, je comprends mieux le pourquoi de sa superbe voix, il voyage depuis 2010 grâce à sa musique… Aaaah !

La nuit va être courte, petit pincement de dire au revoir à chacun, et en même temps, j’ai un peu de mal à réaliser que demain, c’est mon dernier vol…

Album associé : Jour 47 - Palerme, dernier jour.

10 février 2014

Jour 32 – Malte, Petite promenade et barbecue.

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Debout encore très tôt, j’ai vraiment du mal à dormir le matin même sans réveil… Aujourd’hui, j’ai besoin de me reposer. Je passe la matinée sur le toit, à lire au soleil, ça fait du bien de prendre son temps !

En début d’aprem, je me motive quand même pour aller me balader pendant deux heures sur la baie de St Julian’s et Sliema, le long de la mer.

Retour à l’auberge, ce soir un barbecue est organisé, je propose à Mike, un écossais qui est chargé de la préparation de lui donner un coup de main ; mais à vrai dire, il maitrise tellement son truc que je ne sers pas à grand-chose, pas grave, on discute !

Puis on tombe sur un match de rugby Angleterre-Ecosse, sur France 2 ( !), Chris qui fait partie d’une des équipes de Malte m’offre une bière pour avoir découvert ça ! Après le match, direction le toit pour le barbecue ! Très chouette soirée, où quasiment tous les guests de l’auberge sont là.

 Le lendemain, pas mal de monde quitte Malte, on finit donc la soirée tranquillement devant la télé, pendant que quelques uns sortent. Ca va me faire bizarre de rester là sans eux, mais des nouveaux sont arrivés !

Album associé: Jour 32 – Malte, Petite promenade et barbecue.

24 janvier 2014

Jour 15 – De Faro à Séville, du Portugal à l’Andalousie.

Séville, Plaza de España

Réveil très tôt ce matin, le bus pour Séville part à 8h, je reprends mon sac et direction la gare routière, après un dernier passage par le port. Après 4h de car, me voilà en Espagne, avec une heure de plus. Après quelques hésitations quant au bus et chemin à emprunter, je trouve enfin mon auberge, située en plein centre de Séville, dans le quartier de Santa Cruz.

Le soleil est au rendez-vous, tout semble beaucoup plus  relax, je décide de sortir me balader, sans forcément avoir envie de visiter quelque chose de précis ; mais quand en descendant la rue, je tombe sur l’immense cathédrale, tout est en fait juste là, à quelques mètres.

Je m’installe sur un banc au soleil pour manger ; après avoir beaucoup marché au Portugal, j’ai envie de vraiment prendre mon temps, et prendre du temps pour ne rien faire, juste profiter du moment, et pour ça, le soleil et la chaleur andalouse aident beaucoup !

Après ce moment de farniente, je déambule dans les rues, un peu au hasard ; le rouge et le jaune de la ville sont captivants, la lumière est superbe, chaque petite rue dévoile des détails étonnants. Je tombe un peu par hasard sur la Plaza de España, immense place rouge et couverte d’azulejos où se reflète le soleil, superbe ! Après avoir traversé le parc Maria Luisa, où chantent de grosses perruches vertes et jaunes, je longe les quais qui bordent le canal de Alfonso XIII, et passe devant la Torre del Oro, et les arènes de Séville (la Plaza de toros).

Je remonte ensuite vers l’Auberge, ce soir, c’est soirée sangria sur la terrasse. Je m’installe avec un petit groupe composé d’allemands, de taïwanais, et de polonais. Puis quelques sud-américains nous rejoignent, et Toma, qui vit à l’auberge et étudie le flamenco à Séville, sort sa guitare, et se lance dans un concert improvisé. Très chouette première soirée espagnole !  

Album associé : Jour 15 – Séville, premier jour.

24 janvier 2014

Jour 16 – Séville, de l’Alcazar à Triana.

 

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Le soleil est toujours au rendez-vous, il est 10h quand je sors de l’auberge, et il fait déjà 18°C. Balade tranquille, lecture sur un banc au soleil, quelques courses pour manger. En début d’après-midi, je me dirige vers le Reales Alcazares, après avoir croisé Carla et Clémence, deux françaises de l’auberge en Erasmus à Séville.

L’Alcazar est superbe, enchainement de salles plus décorées les unes que les autres (azulejos, plafonds, portes, fenêtres…), cours intérieures tout en pierres sculptées, et d’immenses jardins, où se mêlent orangers, citronniers et différentes plantes. Là encore, je prends le temps de flâner et de profiter du soleil.

En rentrant à l’auberge, je prends le thé avec une australienne, avec qui je décide de sortir le soir pour aller voir un spectacle de flamenco ; nous proposons à Eileen, une allemande rencontrée la veille de se joindre à nous. Puis un couple d’allemand nous demande quels sont nos plans, et de fil en aiguille, nous sommes finalement 12 à nous diriger vers un bar de Triana (le quartier gitan), recommandé par Toma, où nous assistons à un très chouette flamenco show, gratuit et authentique. Après ce show, quelques personnes sont rentrées à l’auberge, mais nous décidons de poursuivre la soirée dans un club underground que Chamai, l’australienne, avait découvert la veille avec Toma. On a un peu l’impression de rentrer dans le garage de notre papi, des bicyclettes sont accrochées au plafond, entourées de boites d’œufs pour insonoriser le lieu, et sur les murs, des étagères couvertes de vieilles boites de conserves s’intercalent entre les abat-jours fleuris. Peu à peu, le groupe se réduit, et nous nous retrouvons à 6 : une allemande, une australienne, un anglais, un turc, un uruguayen et moi. L’alcool est super cheap, et la musique très chouette ; une nouvelle super soirée à Séville !

 (Et oui, comme mon père me l’a dit, heureusement que je marche beaucoup dans la journée, pour éliminer les pâtisseries portugaises et les apéros espagnols ! Haha.).

Album associé : Jour 16 -  Séville, de l’Alcazar à Triana.

16 janvier 2014

Jour 8 - De Coimbra à Lisbonne.

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Départ à 10h30 de Coimbra, après avoir rejoins la station de bus, sous la pluie. Arrivée à Lisbonne vers 13h, toujours sous la pluie. Metro et marche, puis j’arrive à l’auberge. Je prends le temps de me poser un peu, et attends que la pluie se calme, puis je pars à la découverte de la ville, d’après une balade que m’a indiquée Alex. Retour à l’auberge en début de soirée, fatiguée, même si la journée n’a pas été très éprouvante.

Arrivée à l’auberge, je discute avec quelque uns des membres du staff, et Maria, une française en vacances à Lisbonne, qui me propose d’aller à concert plus tard dans la soirée. Pour trouver l’endroit, on a besoin d’un guide, Maurice, un allemand qui bosse à l’auberge nous accompagne donc, et après une petite marche sous la pluie, nous voilà dans un endroit complètement fou, au fond d’une rue, on entre par une petite porte, qui donne sur un gymnase, qu’on traverse, pour tomber sur un espèce de bar-restaurant très étonnant, mélange de vieux meubles dépareillés, de boules à facettes et de moulures au plafond. Un endroit qu’on ne peut pas trouver dans un guide de voyage. Concert très sympa d’un groupe brésilien-portugais, mélange de pas mal de musiques (rumba, fado, jazz…). Retour à l’auberge pour une soirée vraiment sympa, le genre qui fait vraiment partie des chouettes moments de ce début de voyage.   

Album associé: Jour 8 : Lisbonne, premier jour.

13 janvier 2014

Jour 5 - Porto, à boire et à manger.

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Dernier jour à Porto, j’en profite pour prendre le temps de faire les choses, d’autant qu’il pleut, ces premiers jours ont été intenses au niveau du rythme. Je passe donc la matinée à l’auberge, et en profite pour programmer un peu la suite de mon voyage.

La veille, je m’étais renseignée sur ce que je ne pouvais pas rater avant de quitter Porto ; ce sera donc : manger une « francesinha » (petite française), et visiter une cave de Porto.

En début d’après-midi, la pluie s’étant un peu calmée, je pars donc me balader un dernière fois, les rues sont très calmes, et beaucoup de choses sont en fait fermées le dimanche. C’est le bon jour pour faire les choses tranquillement.

Je me dirige vers les quais de la Ribeira, pour déguster cette fameuse spécialité. ATTENTION ! La description qui va suivre peut provoquer des réactions un peu bizarres ! La francesinha donc… je pense que j’ai mangé ma dose de viande pour la semaine… C’est un espèce que croque-monsieur composé dune tranche de pain de mie, puis une tranche de jambon, une escalope de veau, une espèce de galette en chair à saucisse, une tranche de chorizo, puis une tranche de pain, recouverte de fromage, le tout qui trempe dans une sauce tomate épicée, accompagné de frites… bon, j’aurai goûté, et je pense que certains adoreraient, mais c’était un peu beaucoup pour moi !

Le ventre bien plein, direction Vila Nova de Gaia, de l’autre coté du fleuve, pour aller visiter une cave, on m’a conseillé la cave de « Ferreira », et heureusement, parce que j’aurai eu du mal à choisir parmi les dizaines de maisons qui se trouvent sur les quais. Je prends donc la visite + dégustation (pas de visite sans dégustation de toutes façons),la prochaine visite est en français, parfait. La visite est très intéressante et complète, la guide parle parfaitement français, et prends le temps de répondre aux questions. Pour la dégustation, on nous propose donc deux vins de Porto, un blanc et un rouge, je suis incapable de finir les verres…

Retour à l’auberge après une dernière ascension, repas avec Karen (la volontaire canadienne) et Brenda, une argentine qui termine seule le voyage qu’elle avait commencé avec son copain. Puis folle partie de Uno (on a enfin réussi à se mettre d’accord sur des règles !), et film dans le grand salon.

Demain matin, je quitte Porto une très belle ville, malgré la pauvreté qu’on peut distinguer, et surtout la chouette équipe du Porto Spot Hostel, avec qui j’ai vraiment passé un bon moment.

Album associé: Jour 5 - Porto.

17 février 2014

Jour 40 – De Syracuse à Catane, Excursion sur l’Etna.

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Je prends le train ce matin, pour aller de Syracuse à Catane. Le vue est chouette, l’Etna se rapproche et la mer est toujours aussi claire.

Arrivée à la gare centrale de Catane, j’attends le bus presque une heure pour rejoindre le centre ville (j’aurai sans doute mis 20 minutes à pied…). A l’auberge, je suis très bien accueillie, et à peine ai-je posé mon sac qu’on m’explique qu’une place vient de se libérer pour une excursion sur l’Etna  cette après-midi , et que comme c’est au dernier moment, je peux bénéficier d’un prix. Il est 13h, le départ est prévu pour 15h ; évidemment, en venant à Catane, j’avais prévu d’aller sur l’Etna, autant en profiter ! En attendant, je retrouve Marie-Odile, la française rencontrée à Syracuse, qui me propose de partager son repas, sympa !

Le temps de faire mon lit, vider un peu mon sac, enfiler mes chaussures de marche, et il est l’heure, Marco, notre guide-spéléologue vient nous chercher à l’auberge. Embarquement à bord du Land-Rover (c’est en fait aussi la première fois que je vais faire du 4x4, quelle journée qui s’annonce !). On récupère plus loin un couple, puis un canadien, nous sommes donc 6 et le guide, direction les pentes de l’Etna. Marco nous explique en quoi va consister l’excursion : pas d’arrêt dans la zone touristique accessible par la route ou le téléphérique, nous on va marcher, pour attendre le sommet du Zoccolaro, et bénéficier de la meilleure vue sur le cratère actuellement en éruption, le vent empêchant l’accès à certains autres sommets.

Après un dernier arrêt à Zafferana Etnea pour acheter de quoi manger et à boire, le 4x4 quitte la route pour s’engouffrer dans la forêt, ça secoue, mais c’est assez sympa. Nous nous arrêtons pour voir le point de vue, et Marco nous explique les différentes éruptions, en nous montrant les anciens cratères, et les plus récents ; il est passionné, et arrive vraiment à nous faire partager ça !

 Après avoir repris le 4x4 pour rejoindre le début de notre chemin, nous nous équipons et entamons la marche pour arriver au sommet du Zoccolaro. Le soleil est entrain de se coucher, la vue est magnifique, plus on monte, plus on voit la lave couler au loin. Je suis quand même contente d’avoir marché à Malte, ça m’a entrainé, même si ça ne dure qu’une heure, ça grimpe sec, et le sol composé de toutes petites pierres volcaniques ultralégères n’est vraiment pas stable. Nous arrivons enfin, pour voir d’un coté le soleil se coucher, et de l’autre la lave couler le long du cratère. Marco nous avait prévenus, « feux d’artifices en perspectives » ! C’est impressionnant !  Même si ce n’est apparemment pas très important, on voit quand même jaillir la lave par moment. Moment vraiment spécial avec la nuit qui tombe, et cette coulée rouge en face…  

Alors c’est sûr, on est un peu loin, mais en même temps c’est le seul point d’où on a cette vue-là. Il est possible de prendre un téléphérique pour monter sur l’Etna, mais seulement pour rejoindre la partie enneigée, sans avoir la vue sur l’éruption. Marco nous explique également que cette année est un peu spéciale, le chemin que nous avons emprunter est normalement glacé en cette saison, pas cette fois.

On enfile nos casques et nos frontales pour redescendre, avec la vue sur les lumières des villes de la côte, et la lune rouge qui apparait ; comme un volcan en face du volcan. Mais ce n’est pas terminé, on reprend le 4x4 direction la « Lava cave » (grotte formée par une coulée de lave) de Cassone. Après un petit cours rapide de spéléo, on s’engouffre dans la grotte par sa petite entrée, pour parcourir ses presque 300m de long.

Marco nous ramène ensuite à l’auberge, quelle journée ! Vraiment magique ! Difficile à expliquer, c’est vraiment à voir.

Album associé : Jour 40 – Excursion sur l’Etna.

19 février 2014

Jour 42 – Taormina.

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Encore un chouette moment au petit dej, à discuter voyage et bons plans. J’accompagne Jana à la gare, elle prend le train pour Enna, et moi, je me rends à Taormina pour la journée. Chris, le manager de l’auberge à Malte m’a dit que si j’allai en Sicile, il fallait absolument que j’aille à Taormina, me voilà donc dans le train pour découvrir ça ! Arrivée à la gare, je croise un couple de retraités québécois (enfin, des italiens installés au Québec), avec qui je discute un moment.

J’entame ensuite l’ascension entre la gare et la ville ; Taormina, ça se mérite ! Bien que représenté sur la carte comme des escaliers, ce sont en fait quelques marches au milieu d’un étroit chemin en terre, couvert de petites pierres volcaniques qui glissent. Taormina, ça se mérite !

Le ciel est voilé, mais la vue est tout de même très belle. Je me rends au Giardino di Vila Comunale, le jardin municipal, qui est magnifique ! Les arbres sont en fleur : amandiers, mimosa, pommier du Japon… Dommage qu’il n’y ai pas plus de soleil, j’espère que ça va se découvrir… En sortant, je recroise le couple de canadiens et une famille de français, avec qui je passe un moment à discuter.

Je longe ensuite la Via Roma, puis remonte en direction de la Porta Catania. Je descends le Corso Umberto, la rue principale, qui donne sur plein de petites allées très jolies, pleines de petits détails. Repas sur la Piazza du IX Aprile, d’où on aperçoit normalement l’Etna… Là, c’est surtout sur les nuages que j’ai une vue plongeante.

Je veux vraiment attendre, histoire de voir si le ciel se dégage. Sur la mer, une bande bleue se découvre, et le soleil perce peu à peu. Je me décide à me diriger tranquillement vers le Teatro Greco. A défaut de la vue sur l’Etna, je profite du soleil, installée sur les « sièges » de ce magnifique théâtre très bien conservé, qui offre tout de même une belle vue sur les villas colorées, et la mer en contrebas.

Les nuages remontent peu à peu, je pense que c’est fichu pour l’Etna aujourd’hui…

Je retourne au jardin, pour une dernière balade, avant de réemprunter les « marches » pour descendre vers la gare, où je retrouve… le couple de québécois, qui repartent eux à Syracuse ! Décidément, c’est une petite ville ! Mais une très jolie ville ! Mes photos ne rendent pas grand-chose tant la lumière était mauvaise, mais une vraie belle découverte ! (Ce soir, j’envoie un mail à Chris pour le remercier de cet énième bon conseil !).

Retour à l’auberge, je rencontre Ahmed, un avignonnais, avec qui je discute un bon moment, et que je risque de recroiser à Palerme, on a booké la même auberge. Je suis crevée, j’ai encore mon sac à boucler ; ce soir, ce sera au lit avec un bouquin récupéré dans l’espace de book exchange.

Album associé : Jour 42 – Taormina.

24 février 2014

Jour 45 – Mondello et Monreale.

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Soleil ce matin, youpi ! Je me décide donc à aller à Mondello, qui est en gros la station balnéaire de Palerme. Arrivée dans ce petit village tout mignon, avec de belles villas, un petit port de pêche, et  une plage de sable blanc, et d’eau super claire.

Le ciel est un peu couvert au début, mais le soleil réapparait assez rapidement. Je me balade sur le port, puis le long de la plage, avant de me poser pour lire au soleil. Des gens se baignent, il faut dire que ça fait envie !

En début d’après-midi, je reprends le bus, direction Monreale, de l’autre coté de Palerme, village très connu pour sa cathédrale dont l’intérieur est couvert de mosaïque, et son cloitre.

Je prends donc un premier bus, en attend un second pendant plus d’une demi-heure, puis une navette, qui arrive près d’une heure plus tard… Quelle galère ! J’arrive 20 minutes avant la fermeture de la cathédrale, mais ça valait le coup ; les mosaïques sont superbes ! Je me rends ensuite au cloitre, une vraie merveille, avec le soleil de fin de journée.

Retour à Palerme et à l’auberge, un peu moins d’attente, mais il fait déjà bien nuit quand j’arrive. Tristan, le cuistot canadien, me demande si j’ai des plans pour le repas, et m’invite à un « cours » presque particulier pour apprendre à faire les gnocchis. Je rejoins donc Carla, une chanteuse américaine, et nous passons un moment en cuisine. Le repas est digne d’un resto, c’est vraiment chouette. Au menu : soupe de courge et je sais pas vraiment quoi d’autre en fait ; puis tartare de bœuf avec œuf poché et crostini, et viennent les gnocchis, accompagnés de fèves fraiches, et de poisson acheté au marché le matin même. Juste, miam !

Après le repas, nous sommes 11 à partir de l’auberge pour nous diriger vers la Vucciria. Tout se passe dans la rue, on discute, on boit un coup, on fait un tournoi de babyfoot… Puis on décide de changer d’endroit, toujours un peu compliqué quand on est si nombreux, mais on finit par aller se poser dans un bar un peu plus loin, pour finir une soirée un peu folle… mais vraiment sympa !

Album associé : Jour 45 – Mondello et Monreale.

24 février 2014

Jour 46 – Cefalu.

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Réveil un peu dur ce matin, mais j’ai prévu d’aller à Cefalu, une petite ville sur la côté à une heure de train de Palerme, du coup, je suis quand même debout malgré le peu de sommeil.

Je prends donc le train, et arrive sous un grand soleil. Après avoir trouvé l’office du tourisme, je me dirige vers la Rocca, une petite montagne sur laquelle se trouvent les ruines de différents monuments, grec, mégalithiques… La vue est magique, d’un coté et de l’autre, ça vaut le coup de monter là-haut ! Juste avant d’arriver au château, je croise le couple d’allemands rencontrés à Syracuse… Le monde du voyage est vraiment tout petit !

Je redescends tranquillement, achète de quoi manger, et me dirige vers le Molle. Le temps est splendide, après mes arancini, je m’allonge sur un banc pour une petite sieste. Le ciel se couvre d’un coup, c’est l’heure de me remettre en route, direction la vieille ville : l’ancien lavoir, les petites rues, puis la cathédrale, où se trouve là aussi une belle mosaïque. A la gare, je recroise les allemands, qui rentrent à Palerme aussi.  

Retour à l’auberge, ce soir, c’est Pizza Party, Dario, l’un des manager est aux fourneaux. Premières pizza de ce séjour sicilien, et dis donc, ça vaut le coup !! Décidément, cette auberge à Palerme est un vrai centre de la gastronomie mondiale ! La soirée se poursuit par une session jam super chouette, guitares, percu, et la voix assez folle de Josh, un américain, qui est inépuisable ! 

Album associé : Jour 46 - Cefalu

26 janvier 2014

Jour 17 - Séville, Cathédrale et tapas.

Séville, la nuit

Réveil un peu difficile, mais je suis quand même debout assez tôt pour aller me promener le matin, dans le quartier de Santa Cruz, ancien quartier juif de Séville, où se trouve l’auberge. De nombreux éléments rappellent l’histoire des juifs en Espagne, et notamment à Séville, où à un moment, ils avaient le choix entre quitter le pays, payer une taxe, ou se convertir au catholicisme. Puis je tombe sur les jardins de Murillo, accolés à ceux de l’Alcazar.

Un peu plus loin, après être passée par l’université, ancienne fabrique de tabac, je me rends au Casino de la Exposicion ; il y a une expo d’art contemporain, bon, c’est en fait la collection d’œuvres de la fondation Coca-cola, ce qui me fait un peu réfléchir avant d’entrer, mais c’est gratuit, et ça vaut finalement le coup, ne serais-ce que pour voir ces œuvres dans ce superbe lieu. Je passe ensuite par le parc Maria Luisa, pour arriver au Musée des arts et traditions populaires, gratuit pour les européens, où je ne reste que peu de temps, pour apercevoir les objets anciens, dentelles et meubles rustiques ; la majorité des salles étant fermées.

Je m’installe au soleil pour manger, et fermer les yeux quelques instants, avant d’aller visiter l’immense cathédrale, qui est tout aussi grande que froide, mais qui dévoile des plafonds sculptés, des vitraux très travaillés, et autres trésors. Le vrai trésor, c’est le fait de monter dans la Giralda, grande tour depuis laquelle on a une vue imprenable sur la ville.

Retour à l'auberge, où nous avions prévu le matin même, avec Maxi l'uruguayen et Aylin l'allemande, de participer au walking tour de la fin d'après-midi, avant que nous partions tous de l'auberge le lendemain. Chi Li, de Hong-Kong, arrivée à l'auberge dans la journée nous rejoins; après 30 minutes d'attente, le guide nous informe que la visiste est annulée, faute de participants venus des autres auberges. Dommage... mais ça ne nous empêche pas de faire notre propre tour, et d'aller voir le soleil se coucher sur la Plaza de España; et par la même occasion, de plus ou moins prévoir notre sortie du soir.

En rentrant à l'auberge, on croise nos compagnons de la veille à qui on propose de se joindre à nous, ce soir, ce sera tapas et flamenco. Enfin, c’est ce qui été prévu. Disons plutôt tapas, recherche infructueuse de flamenco, et fatigue. Après avoir pas mal marché à la recherche d’un concert, on finit finalement dans un bar pour boire un verre, et on rentre à l’auberge, finir la soirée sur les canapés de la salle commune.

Album associé : Jour 17 – Séville, Cathédrale et tapas.

28 février 2014

Petit bilan...

7 semaines, 48 jours, 4 pays, 13 auberges, 3 avions, 1 ferry, quelques trains, beaucoup de bus, des milliers de pas, des dizaines de gens super chouettes, une envie : repartir !

Un voyage comme ça, comment ça se prépare, et comment ça se passe en vrai, mais aussi… qu’est-ce que ça coûte ?!

Comment ça se prépare…

Pas beaucoup dans mon cas. Juste une envie, partir, découvrir, et prendre mon temps. 1 seule réservation avant de partir : 1 vol et 2 nuits dans une auberge, le reste, ça c’est fait au fur et à mesure. Je voulais aller au Portugal, et de là, voir ce qui se présentait.

Ce qui a été très facile, c’est le fait de partir en très basse saison : les auberges n’étaient pas pleines, les trains/bus/avions non plus, et les prix très intéressants. La façon dont j’ai voyagé, en m’y prenant toujours un peu au dernier moment, aurait été bien plus compliqué en été, ou même au printemps ou en automne.

Je ne suis aussi partie qu’avec un guide de voyage, pour le Portugal, ensuite, je me suis renseignée sur internet, ou directement auprès des offices de tourisme, ou des auberges où je logeais. J’ai peut-être manqué certaines choses, mais j’ai aussi découvert des aspects non décrits dans les guides, et les bons plans des « locaux ».

Bon, plus concrètement :

Transports / Déplacement :

Pour l’avion : Ryanair. Des vols très peu chers, + 1 sac en soute (15 kg = 15 €). J’ai souvent pris mes billets très tard, mais les prix restaient très très avantageux.

Pour les trains et les bus : J’ai souvent pris les billets directement sur place, 30 minutes avant le départ, en ayant consulté les horaires et les prix sur les différents sites.

  • Portugal : www.cp.pt et http://www.rede-expressos.pt/ Tant pour les day trip que pour rejoindre deux villes, le train et le bus sont très peu cher, et très pratiques ! (Comptez environ 6€ A/R pour un daytrip, et entre 12 et 18€ pour ralier deux grandes villes).
  • Espagne : www.alsa.es, pour se déplacer entre deux villes, peu cher, et très confortable ! (Là aussi: entre 12 et 18€ pour ralier 2 villes).
  • Malte : un ticket de bus coûte 1,5€ pour la journée, et permet d’utiliser tous les bus de l’île. Pour le ferry entre Malte et Gozo, compter 4,6€.

Dans les villes, mis à part pour arriver à mon auberge le premier soir, j’ai rarement utilisé les transports en commun, j’ai beaucoup marché, mais dans la plupart des cas, il existe des réseaux de bus, tram, métro, pratique, et moins cher qu’en France.

Hébergement :

Pour les auberges (qu’on retrouve en fait sous le nom d’ « Hostel ») : http://www.french.hostelworld.com/.

En moyenne, j’ai réservé entre 1 et 3 jours avant de m’y rendre. Pour la plupart, Portugal, Espagne, Malte : jamais plus de 10€ la nuit, en dortoir, avec ou sans petit-dej ; un peu plus cher en Sicile (entre 14 et 19 € la nuit). Les auberges sont souvent équipées de cuisines (sauf à Madrid), pour pouvoir faire à manger, ce qui revient très peu cher ; et de salles communes, ce qui permet de très vite rencontrer du monde !

Je suis restée entre 1 et 10 nuits dans une même auberge, avec une moyenne de 2-3 nuits pour la plupart des villes.

Les +++ :  Hostel Malti – St Julians, Malte / Porto Spot Hostel  - Porto, Portugal / A Casa Di Amici – Palerme, Sicile.

Les --- : Funky Cordoba – Cordoba, Espagne / Equity Point – Madrid, Espagne.

Les autres étaient aussi très bien, j’ai eu beaucoup de chance et suis tombée sur des personnes très sympa dans l’ensemble !  

(pour des adresses dans les autres villes visitées, n’hésitez pas !).

Budget :

Je m’étais fixé quelques limites au départ, un budget maximum pour les différentes dépenses, au final, tout s’est avéré bien moins cher que ce que je pensais, ce qui m’a permis de compenser, et de ne me priver de rien, tant au niveau des visites payantes que de la bouffe.

Le pays le moins cher : Le Portugal, tant au niveau de l’hébergement, de la nourriture, et du transport. / Et Malte, le transport étant vraiment super cheap, et les plus belles visites (balades et rando) sont complètement gratuites !

Le plus cher : la Sicile, pour l’hébergement notamment. Mais ça reste très très correct, surtout en comparaison avec la France!

Pour plus d’infos sur le budget, pareil, vous pouvez me demander !

 

Voilà la fin de ces presque deux mois de voyage… avec déjà plein d’idées et d’envies en tête pour le prochain! Je ne sais pas bien qui a suivi ce blog, et pourquoi, ni si vous me connaissez ou pas, mais j’espère que ça vous a donné envie, de partir et découvrir, voyager et rencontrer !

Le blog se met en pause pour quelques temps, jusqu’à la prochaine fois quoi… !

13 janvier 2014

Jour 6 - De Porto à Coimbra.

Départ de Porto ce matin, direction Coimbra, dans la région des Beiras. Heureusement que la veille Tiago et Jorge ont passé du temps à m’expliquer comment me rendre à la station de car, parce que c’est effectivement pas évident de trouver cette petite entrée de garage.

Après 1h30 de route, me voilà à Coimbra, avec mon (gros) sac sur le dos. Il est midi, je ne peux rejoindre mon auberge qu’à partir de 14h, et la ville est elle aussi tout en pente. Après quelques minutes de marche, sous quelques gouttes, je m’arrête dans un resto avec une super vue sur le Jardim da Manga. Puis direction l’auberge, située dans une vieille maison (ce qui change beaucoup de celle de Porto), où Nuno m’accueille très gentiment, m’expliquant que nous ne sommes que deux guests cette nuit (ça va me changer de Porto, mais c’est seulement pour deux nuits…).

Après avoir récupéré une carte et quelques conseils, je pars donc explorer cette  ville étudiante, où tout est construit autour de l’université, qui domine la ville. Le temps est très bizarre : grand soleil, puis pluie, puis nuages, puis grosse averse, puis re-grand soleil : assez fatiguant, d’autant que j’ai laissé mon parapluie à l’auberge (heureusement que j’avais investie dans une veste imperméable avant de partir !). Le jardin botanique est splendide, et les petites rues pleines de petits détails. Après quelques heures de déambulation (ponctuée de visites d’églises pour échapper à la pluie), je décide de rentrer. Demain je visiterai les monuments et musées.

2 février 2014

Jour 23 – De Grenade à Madrid.

Bon, c’était un peu la journée de la loose, je dois l’avouer, mais la première en 23 jours de voyage, je peux pas me plaindre, puis au final, c’était quand même pas si mal !

Alors oui, avant de raconter tout ça, Madrid. C’était pas forcément dans mes plans au départ (bon, en même temps, ils n’étaient pas très clairs …), mais pour pouvoir aller à Malte depuis l’Espagne, c’est Madrid ou Barcelone. Barcelone, je connais, et depuis l’Andalousie, Madrid c’est quand même bien plus direct. J’ai donc pris un billet Madrid-Malte (je pars mardi 4). Et à devoir venir à Madrid, je voulais pouvoir en profiter un peu, pas juste arriver à l’aéroport et zou, quitter l’Espagne. Me voilà donc à Madrid pour quelques jours (avec peut-être une virée à Tolède ou à Ségovie, mais je verrai ça un peu au dernier moment sans doute, pour changer…).

Donc, lever tôt ce matin encore, direction la gare routière pour prendre un car direction Madrid. Jusque là, j’ai toujours eu de la chance : je me pointe au guichet 30 minutes avant le départ, je prends un ticket, et c’est parti. J’avais encore regardé hier soir sur le site de la compagnie : départ 10h, places libres. Comme depuis le début, j’arrive donc à la gare, mon sac sur le dos, demandant un billet. Mais ça, c’était sans compter sur le groupe de japonais devant moi, qui ont pris les 8 dernières places… et merde… le prochain car est à 13h, je prends mon billet de suite, sait-on jamais. J’ai plusieurs solutions, mais la consigne est chère vu la taille de mon sac, et j’ai vraiment la flemme de retourner vers le centre pour voir en vitesse les quelques trucs que je n’ai pas encore vu à Grenade.  Du coup, direction la cafet de la gare, je prends un second petit dej et un bouquin. Je suis assise et au chaud, je sais à ce moment là que la journée ne sera pas très productive, mais c’est en fait plutôt agréable, après plus de 3 semaines de voyage, de prendre du temps juste pour lire, comment j’aurai pu le faire à la maison.

A 13h, je prends donc le bus, c’est parti pour 5h… Je pensais dormir tout le long, mais j’avoue que ce roman trouvé dans l’auberge de Séville (la plupart de celles où je suis passée ont un système d’échange de livres, et là, y’en avait en français !), qui se déroule à Madrid (ça tombe bien !) est assez prenant. Pause-déjeuner à 14h45 (je commence à me faire aux habitudes espagnoles), et c’est reparti. Les champs d’oliviers à perte de vue ont laissé place à des champs de céréales, et on ne traverse pas vraiment de ville.

Arrivée à Madrid, direction le métro et la Puerta del Sol, l’auberge se trouve à deux minutes, sauf qu’il est impossible de trouver un plan précis des rues alentours ; j’en prends une au hasard, puis demande à quelqu’un le chemin, je suis à l’opposé complet… Il y a un monde fou, vraiment une ambiance de capitale… Au bout d’un moment, je finis par trouver. Le lit qu’on m’attribue est en fait déjà occupé, on me propose alors une autre chambre, c’est un peu une usine là dedans, plus de 80 chambres, ça change des petites auberges avec cuisines et coin-salon dans lesquelles je suis allée jusqu’à présent.  Mais bon, avec tout le monde que j’ai déjà rencontré, je peux descendre du Canada à la Patagonie en passant par pratiquement tous les pays du continent américain, et me faire inviter à chaque fois, alors si j’ai personne avec qui discuter à Madrid, c’est pas un drame, haha, mais en même temps, ça m’inquiète pas trop, on verra bien !

Une fois installée, je pars à la recherche d’un guide de la ville en français, je vais y passer 4 jours, je veux donc avoir quelques infos. Les rues sont bondées, les magasins aussi, et il est pourtant 20h30, fou. Le choix en français est assez réduit malgré les 4 grands magasins que j’ai fais, je me tâte à en prendre un en anglais, mais j’en trouve finalement un qui fera l’affaire, adapté au nombre de jours que je vais passer ici. Je vais ensuite m’installer dans un café, toute cette agitation, j’étais plus habituée. Puis retour à l’auberge, et dodo. Même si je n’ai pas fais grand-chose, le changement est toujours un peu fatiguant, mais ici, je vais pouvoir me poser un peu plus, enfin, si le rythme de la ville me le permet...

Pas d’album associé, voir les albums suivant pour Madrid.

24 février 2014

Jour 48 – De Palerme à Marseille, fin du voyage.

Réveil à l’aube ce matin, toute l’auberge est encore endormie. Bus, aéroport, avion, Marseille.

7 semaines viennent de s’écouler, pleines de rencontres, de visites, de découvertes, de bouffe aussi !  Une expérience vraiment géniale… Une seule envie : Recommencer !

(Un article bilan un peu plus « pratique » est en préparation, histoire de savoir comment je m’y suis prise, comment je suis passée d’un endroit à l’autre, où j’ai dormi, combien ça coûte ce genre de truc, etc., pour pourquoi pas vous dire, « Ok, maintenant, c’est mon tour ! »)

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Lucie repart en voyage
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