Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Lucie repart en voyage

10 février 2014

Jour 30 – Malte, Blue Grotto, Temples et Mdina.

P1090009

Ce matin au petit dej, je croise Camille et Guillaume, un couple de français, qui ont à peu près les mêmes plans que moi pour aujourd’hui, et que je recroiserai d’ailleurs dans la journée.

Chris m’explique quel bus prendre pour me rendre à Blue Grotto, et c’est parti pour presque deux heures de trajet. Parce que oui, Malte c’est tout petit, bien desservi par les bus, qui sont d’ailleurs très peu cher (1,50€ pour la journée, le bon plan !), mais par contre, il ne faut pas être pressé… Les bus font des détours par tous les petits villages, et certains ne passent qu’une fois par heure. Mais c’est pas grave, j’ai le temps, puis ça fait voir du paysage !

Arrivée donc à Blue Grotto, je prends le temps d’admirer la mer, et de profiter du grand air, après presque un mois dans des villes, ça fait vraiment du bien d’être dans la nature ! Bon, c’est pas tout, mais je veux la voir cette grotte bleue… Et j’ai beau faire le tour du village, impossible de trouver une indication, mis à  par celle pour les bateaux qui s’y rendent, mais qui ne fonctionnent pas en cette saison… Je fini par demander à deux messieurs dans un café, qui m’explique que si je veux la voir d’en bas, ce n’est pas possible, mais qu’il y a un panorama un peu plus haut (le bus c’était arrêté à cet endroit, mais je pensais qu’il fallait descendre jusqu’au village), je remonte donc la route, et arrive au panorama, et avoir une superbe vue sur cet endroit magique. L’eau est turquoise, le soleil est là, un vrai moment de vacances !

Dans le coin, il y a aussi les ruines des temples de Hagar Qim et Mnajdra, je m’y rends à pied, le bus ne passe que dans 50 minutes, puis le temps est vraiment parfait pour marcher, autant en profiter ! Arrivée à l’entrée, le prix de l’entrée me fait un peu hésiter, mais je suis là, puis c’est aussi ça l’histoire de l’île. Un petit musée explique l’histoire de ces temples, en les comparants à Stonehenge, ça donne envie ! Il faut marcher 200m pour se rendre au premier, et là, déception, une grande tente blanche style chapiteau recouvre les ruines, impossible d’avoir une vue d’ensemble d’en haut, et c’est en fait tout petit… On voit un peu les différents assemblages, mais pas grand-chose de spectaculaire au final. Même chose pour le second qui se trouve 600m plus loin. Bon, je pourrai quand même dire que je les ai vus…

Retour vers l’arrêt de bus, celui de l’heure est en retard (il ne passera en fait pas, attente d’une heure…). Je recroise Guillaume et Camille qui eux ont attendu plus de deux heure en tout pour avoir les correspondances nécessaires pour arriver à Blue Grotto, je ne suis donc pas trop à plaindre.

Le bus arrive enfin, direction Mdina, l’ancienne capitale de l’île. C’est vraiment beau, depuis les murailles, la vue est géniale. Je vais manger un gâteau à Fontanella, Chris me l’avais conseillé la vieille, Aaron m’en a reparlé le matin même, en me conseillant le Carrot cake, ça tombe bien, j’adore ça, et c’est effectivement un délice ! Avec en plus une vue sur la vallée et la mer depuis la terrasse, que demander de plus !

Je vais ensuite à l’Office du tourisme récupérer une carte, et me renseigner sur les catacombes de Rabat, la ville qui touche Mdina, dont m’ont parlé la veille Susan et Valentin, un autre couple de français de l’auberge. On me dit de m’y rendre de suite, les dernières admissions ayant lieu à 16h30. Arrivée là-bas à 16h10, un panneau indique que la dernière entrée se fait à 16h… bon, je reviendrai !

Retour donc dans Mdina, où le soleil se couche sur les pierres dorées, je déambule dans les petites rues, découvre ces poissons bizarres qui ornent les portes, et les petites sculptures religieuses à l’entrée des maisons. Quand le soleil se couche, je reprends le bus pour St Julian’s.

Ce soir, on sort ! Nous voilà donc un canadien, une américaine, une allemande, un suédois et moi, direction Paceville, où se trouvent les bars et les clubs, à juste 15 minutes à pieds, pour une nuit qui se finira très tard (enfin très tôt), et où je n’ai absolument rien dépensé. (Malte est dangereuse pour le foie ! Haha).

Album associé : Jour 30 - Malte, Blue Grotto, temples et Mdina.

Publicité
Publicité
10 février 2014

Jour 29 – Malte, La Valette.

P1080884

Premier jour à Malte, je veux vraiment prendre mon temps, l’auberge est chouette, les gens très sympas, je sens déjà que je vais rester un peu plus longtemps que prévu (oui, déjà !).

Premier jour donc, direction La Valette, la capitale. Chris m’avait dit qu’en une demi-journée, c’était bouclé, deux beaux points de vue, la cathédrale, les petites rues... C’est effectivement tout petit… je suis dans une capitale européenne, j’ai l’impression d’être dans un village de province… mais que c’est BEAU !

J’y suis quand même resté la journée, j’ai d’abord fait le tour (La Valette est une presqu’île), puis je me suis arrêtée au Lower Barrakka Garden, premier point de vue, et j’ai ensuite rejoins le Upper Barrakka Garden, d’où est tiré un boulet de canon tous les jours à midi. J’ai attendu, et j’ai vu ! Enfin vu… entendu surtout (moi et ma peur des explosions … des feux d’artifices aux bouchons de champagne), mais je suis quand même fière d’avoir fait une photo presque cadrée de ce moment éphémère (le tout avec les yeux fermés !).

Re-déambulation dans les petites rues en pente. Ce qui est drôle, c’est que depuis la rue principale, quand on regarde en face, à droite, et à gauche, on voit la mer. Pause-repas au soleil à St Geroge’s Square, où je fini mon livre : Touriste, de Julien Blanc-Gras,  qui parle de voyages, et de sa façon à lui d’être un touriste (bien que plus explorateur que vacancier).

Je vais ensuite visiter la Cathédrale, le baroque dans toute sa splendeur, plafond peint, sols en marbre, sculptures dorées, etc. Là aussi, un audio-guide est inclus dans le prix d’entrée, très intéressant, notamment pour décrire les œuvres du Caravage qu’on retrouve dans une des partie de la Cathédrale.

Je retourne à l’Upper Barrakka Garden, pour admirer le soleil descendre sur les « Trois Cités », puis j’entre dans une galerie d’art, où il n’y a personne, ni à l’accueil ni visiteurs, bizarre, mais où les photos de petits détails et les collages exposés sont vraiment beaux.

Je fini par retourner prendre le bus, pour St Julian’s, où je me balade un peu le long de la baie avant de rentrer à l’auberge. Là, je retrouve les gens rencontrés la veille, et l’ambiance est très amicale, chacun raconte sa journée, ses plans pour la soirée ou le lendemain, etc.

Ce soir, pas mal de monde est fatigué après leur soirée de la veille, on s’installe donc dans le salon, devant un film, puis deux, puis il est temps pour moi d’aller me coucher, je veux pouvoir profiter de ma journée du lendemain.

Je sais déjà que je vais vraiment aimer Malte, et rester plus que prévu au départ…

Album associé : Jour 29 – Malte, La Valette.

9 février 2014

Jour 28 – De Madrid à Malte.

P1080855

9h : Check-out
9h10 : Métro
9h50 : Aéroport
10h30 : Book-in, puis attente
13h20 : Avion
16h : Aéroport
16h30 : Bus
17h30 : Marche
18h : Check-in
18h30 : Discussions avec Chris et Aaron, les gérants de l’auberge, et conseils pour les différentes visites.
19h : Courses
19h45 : Repas
19h47 : Invitation pour sortir (déjà !) mais trop fatiguée après cette journée de transports
20h15 : CNN sur le canapé
22h : Dodo.

Quelle journée !

Pas d'album associé... voir les prochains pour Malte.

9 février 2014

Jour 27 – Tolède.

P1080846

Je quitte Madrid sous la neige ce matin, direction Tolède en bus. Bizarre après l’après-midi d’hier.

Tolède, dans la région Castilla-La Mancha. Tolède, la pluie, le vent, le froid. Je comprends durant cette journée comment Don Quichotte est devenu un peu zinzin avec son histoire de moulins, faut dire que le temps n’aide pas.

Visite de l’immense cathédrale (un audio-guide est fourni, du coup, c’est un peu long, mais très intéressant), déambulation dans les petites rues, synagogue, petites rues, je passe devant la mosquée mais c’est fermé, petites rues. C’est lundi, pas mal de choses sont  fermées, j’ai pas vraiment choisi le bon jour, mais c’était le seul possible…

J’ai du mal à vraiment prendre du plaisir tant il fait froid, je fais l’effort de rester un peu, mais la fatigue et la pluie sont très présentes. (Ah oui, depuis 3 jours, un vénézuélien dort dans ma chambre, et il ronfle comme jamais je n’ai entendu quelqu’un ronfler, du coup, mes nuits sont courtes…).

En fin d’après-midi, le soleil se lève enfin, et je me dis juste qu’au printemps ou en été, cette petite ville tout en pierre doit avoir un charme fou.

Retour en bus à Madrid en fin d’après-midi, je n’ai pas la force de ressortir, et je dois faire mon sac, demain je prends l’avion direction Malte !

Album associé : Jour 27 – Tolède.

8 février 2014

Jour 26 – Madrid, Marché aux puces, promenade et Prado.

P1080686

Le dimanche, c’est marché aux puces dans le quartier d’El Rastro ; et les puces et moi…

Pour m’y rendre, je passe d’abord par différentes petites places : Tierso de Molina, Cascoro…C’est donc parti pour une matinée à arpenter les rues en pente, et déambuler entre les étals, de tout et n’importe quoi, il faut l’avouer. Les différentes rues ont leurs spécialités : antiquités, tableaux, vêtements, et dans chaque petite rue ou presque, on trouve des petites boutiques de nourriture, où on vend des olives, fèves, poivrons, marinés, et des espèces de chaussons feuilletés. En continuant mon tour, je croise une manif des employés de Coco-cola.  Je repasse par l’auberge, en traversant le quartier de Lavapiès. Rue Salitre, c’est la sortie de l’église (et oui, on est dimanche), et les gens qui en sortent sont en grande partie des latinos.

Après le repas, je repars en direction du Paseo del Prado, le musée est gratuit à partir de 17h, il faut donc que je m’occupe jusque là. Je passe devant le musée des Arts Déco, qui ferme une demi-heure plus tard, tant pis, ce ne sera pas pour cette fois. Puis direction le Centrocentro, un centre d’art contemporain installé dans une des partie de la Mairie. Les expos sont assez diverses, mais il y a des espaces « détentes », avec canapés, accès au wifi, etc., où les madrilènes viennent lire le journal.

Je m’arrête au soleil sur un banc du Retiro tout proche, il fait 22°C, autant en profiter !

Puis j’intègre la file pour le Prado, qui s’étend sur tout un coté du musée. Les pièces sont immenses, et c’est un peu une sorte de grand labyrinthe. Je sais que je n’aurai pas le temps de tout voir, du coup, je me concentre sur les plus grandes œuvres. Je suis un peu fatiguée, et j’ai du mal à vraiment profiter, tant il y a de monde.

Demain, dernier jour en Espagne. 

Album associé : Jour 26 – Madrid, Marché aux puces, promenade et Prado.

Publicité
Publicité
7 février 2014

Jour 25 - Madrid d’Est en Ouest.

 

Plafond de l Cathédrale.

Petite ballade matinale, petites rues, petites places, puis passage par le Mercado de San Miguel, et la Plaza Mayor, avant de me rendre à la Cathédrale, pour une visite de cet immense bâtiment gris et jaune. Et à l’intérieur, quelle surprise ! Les plafonds sont magnifiques, et complètement atypiques ! On dirait du tissu africain ! Tout autour est très droit, très blanc, très imposant, mais je reste fascinée devant ces formes et ces couleurs, la tête en l’air ! Dans la crypte, le style baroque et les multiples colonnes, toutes différentes, en imposent aussi. Très belle visite que cette cathédrale !

Puis balade en direction des rives du Rio Manzanares, très peu touristique, où les madrilènes jouent au foot, font du footing ou du vélo, prennent le soleil, loin de la cohue du centre-ville très commercial. Je remonte ensuite vers le Templo de Debod, un temple égyptien offert à l’Espagne, qui a été démonté et remonté pierre par pierre à cet endroit. Le parc est agréable, la vue sur la Casa de Campo (un immense parc qui regroupe un parc d’attraction, un zoo,  un téléphérique, et des centaines d’hectares de nature en ville). Après une pause au soleil pour manger, je traverse la ville, direction la Gare d’Atocha, victime des attentats en 2004, et là, quelle surprise ! L’intérieur de la gare est une sorte de serre amazonienne, où se trouvent d’immenses plantes et des tortues ! Depuis le deuxième étage, on se croirait dans un jardin botanique !

Pour rester dans le coté nature, je vais visiter le parc du Retiro, rendez-vous des madrilènes, mais surtout des touristes, qui tentent de faire avancer leurs barques sur le lac, malgré le vent, c’est drôle à voir ! Dans le Placio de Velazquez une exposition est proposée. Puis je découvre le Palacio de Cristal, très beau bâtiment tout en verre, où  la lumière à cette heure-ci est parfaite.

Je prends ensuite un café (le plus cher d’Espagne je pense), pour profiter des derniers rayons du soleil, et pour attendre l’heure à  laquelle le Musée Reina Sofia devient gratuit.

Chose à savoir, à Madrid, pas mal de musées sont gratuits le soir, les deux dernières heures d’ouverture (18h-20h ou 19h-21h), ça permet pas de tout voir, mais c’est chouette de pouvoir aller dans de grands musées pour rien du tout ! Par contre, la queue commence bien plus tôt !

A 19h donc, je suis dans la file pour aller visiter ce musée d’art moderne, qui est immense et super intéressant, et où je retrouve des expos vues à Porto un mois plus tôt, ou à Londres l’an dernier, c’est drôle ! Et même si je ne peux pas tout voir, je profite jusqu’au bout de ces grandes pièces, dans lesquelles on se perd un peu.

Retour à l’auberge, fatiguée par la marche et le grand air, et par la ville et son agitation J’y retrouve deux australiens rencontrés à l’auberge de Cordoba, comme quoi…le monde est petit!

Album associé : Jour 25 – Madrid d’Est en Ouest.

7 février 2014

Jour 24 – Madrid, Walking tour et graphisme.

Mairie de Madrid.

Après une première nuit dans cette grande auberge, un peu « chaine d’hôtels miteux » sur les bords, je dois l’avouer, je me rends sur la Plaza Major, pour participer à un free walking tour. Celui-ci est encadré par des guides professionnels, mais bon, a priori, c’est le même principe.  Une soixantaine de personnes font la queue pour des tickets (anglais ou espagnol), nous sommes divisés en groupes, et dans le mien, on est 20 (ça change des walking tours à 5 ou 6 …).

Et c’est vraiment pas la même chose… très historique, on s’arrête toutes les 5 minutes pour écouter le guide pendant 10 minutes, il est très sympa et intéressant, mais au final, on voit pas grand-chose, et seulement des endroits très touristiques. Au milieu on s’arrête pour une pause imposée dans un café, où si on le souhaite, on peut acheter des tickets pour les autres tours (qui sont payants). Bon, au final, j’ai pas appris beaucoup plus que dans mon guide, et on n’a vu qu’une petite partie de la ville. Bien différent de ce que j’avais pu faire jusqu’alors, mais bon… je donne quand même quelques pièces au guide, qui a bossé pendant 2h.

Je fais une pause pour manger, puis repars pour mon propre tour, en repassant par certains des endroits qu’on a vu le matin : la Plaza Major, la Cathédrale, le Palais Royal, puis je me dirige vers l’autre coté de la ville.

Au niveau du Paseo del Arte, je remonte la Gran Via, qui traverse le centre de la ville, et où l’on retrouve, au début, des banques et des grands magasins, puis des théâtres et cabarets. Au bout, la Plaza de España (qui n’a rien à voir avec celle de Séville) , où je m’arrête pour lire au soleil, sous le regard de Don Quichotte.

Pour finir la journée, je vais visiter le Musée ABC, musée d’art et de graphisme , et c’est vraiment très chouette ! La première expo : 1 dessin, 1 lieu, 1 date, 1 phrase. Cet artiste se balade dans la ville, capte des phrases, et les reproduit sous forme de dessin, très proche de la BD. La seconde expo est consacrée à Eulogio Verala, et ses dessins style Art Nouveau. Magnifique !  Un très beau lieu, et gratuit en plus ! Puis je m’arrête au Conde Duque, où se trouve normalement le musée d’art moderne, fermé en ce moment, mais il y a quand même une expo autour de films d’animations très planants.

Première journée à Madrid, retour à l’auberge tranquillement.

Album associé : Jours 23 et 24 – Madrid, Walking tour et graphisme.

2 février 2014

Jour 23 – De Grenade à Madrid.

Bon, c’était un peu la journée de la loose, je dois l’avouer, mais la première en 23 jours de voyage, je peux pas me plaindre, puis au final, c’était quand même pas si mal !

Alors oui, avant de raconter tout ça, Madrid. C’était pas forcément dans mes plans au départ (bon, en même temps, ils n’étaient pas très clairs …), mais pour pouvoir aller à Malte depuis l’Espagne, c’est Madrid ou Barcelone. Barcelone, je connais, et depuis l’Andalousie, Madrid c’est quand même bien plus direct. J’ai donc pris un billet Madrid-Malte (je pars mardi 4). Et à devoir venir à Madrid, je voulais pouvoir en profiter un peu, pas juste arriver à l’aéroport et zou, quitter l’Espagne. Me voilà donc à Madrid pour quelques jours (avec peut-être une virée à Tolède ou à Ségovie, mais je verrai ça un peu au dernier moment sans doute, pour changer…).

Donc, lever tôt ce matin encore, direction la gare routière pour prendre un car direction Madrid. Jusque là, j’ai toujours eu de la chance : je me pointe au guichet 30 minutes avant le départ, je prends un ticket, et c’est parti. J’avais encore regardé hier soir sur le site de la compagnie : départ 10h, places libres. Comme depuis le début, j’arrive donc à la gare, mon sac sur le dos, demandant un billet. Mais ça, c’était sans compter sur le groupe de japonais devant moi, qui ont pris les 8 dernières places… et merde… le prochain car est à 13h, je prends mon billet de suite, sait-on jamais. J’ai plusieurs solutions, mais la consigne est chère vu la taille de mon sac, et j’ai vraiment la flemme de retourner vers le centre pour voir en vitesse les quelques trucs que je n’ai pas encore vu à Grenade.  Du coup, direction la cafet de la gare, je prends un second petit dej et un bouquin. Je suis assise et au chaud, je sais à ce moment là que la journée ne sera pas très productive, mais c’est en fait plutôt agréable, après plus de 3 semaines de voyage, de prendre du temps juste pour lire, comment j’aurai pu le faire à la maison.

A 13h, je prends donc le bus, c’est parti pour 5h… Je pensais dormir tout le long, mais j’avoue que ce roman trouvé dans l’auberge de Séville (la plupart de celles où je suis passée ont un système d’échange de livres, et là, y’en avait en français !), qui se déroule à Madrid (ça tombe bien !) est assez prenant. Pause-déjeuner à 14h45 (je commence à me faire aux habitudes espagnoles), et c’est reparti. Les champs d’oliviers à perte de vue ont laissé place à des champs de céréales, et on ne traverse pas vraiment de ville.

Arrivée à Madrid, direction le métro et la Puerta del Sol, l’auberge se trouve à deux minutes, sauf qu’il est impossible de trouver un plan précis des rues alentours ; j’en prends une au hasard, puis demande à quelqu’un le chemin, je suis à l’opposé complet… Il y a un monde fou, vraiment une ambiance de capitale… Au bout d’un moment, je finis par trouver. Le lit qu’on m’attribue est en fait déjà occupé, on me propose alors une autre chambre, c’est un peu une usine là dedans, plus de 80 chambres, ça change des petites auberges avec cuisines et coin-salon dans lesquelles je suis allée jusqu’à présent.  Mais bon, avec tout le monde que j’ai déjà rencontré, je peux descendre du Canada à la Patagonie en passant par pratiquement tous les pays du continent américain, et me faire inviter à chaque fois, alors si j’ai personne avec qui discuter à Madrid, c’est pas un drame, haha, mais en même temps, ça m’inquiète pas trop, on verra bien !

Une fois installée, je pars à la recherche d’un guide de la ville en français, je vais y passer 4 jours, je veux donc avoir quelques infos. Les rues sont bondées, les magasins aussi, et il est pourtant 20h30, fou. Le choix en français est assez réduit malgré les 4 grands magasins que j’ai fais, je me tâte à en prendre un en anglais, mais j’en trouve finalement un qui fera l’affaire, adapté au nombre de jours que je vais passer ici. Je vais ensuite m’installer dans un café, toute cette agitation, j’étais plus habituée. Puis retour à l’auberge, et dodo. Même si je n’ai pas fais grand-chose, le changement est toujours un peu fatiguant, mais ici, je vais pouvoir me poser un peu plus, enfin, si le rythme de la ville me le permet...

Pas d’album associé, voir les albums suivant pour Madrid.

2 février 2014

Jour 22 – Grenade, Alhambra et Street Art.

P1080289

Réveil à 7h30 ce matin, pour prendre le temps de faire un bon petit-déj avant d’aller découvrir l’Alhambra, dont tous ceux passés par Grenade font l’éloge (bon et c’est aussi un peu pour ça que je suis venue à Grenade quand même !). Il pleut quand je sors de l’auberge… j’espère que ça se calmera…

J’avais lu pas mal de choses concernant les tickets, qu’il faut normalement prendre sur internet (en saison pleine – été et semaine sainte – environ 1 mois à l’avance !), mais en discutant avec les voyageurs rencontrés dans les auberges, tous ceux qui étaient passés par Grenade avaient pris leurs billets directement sur le site. Je m’étais fait confirmer cette info à l’office du tourisme. Mais pour pouvoir vraiment en profiter, je voulais être sur place à 9h. Pour pouvoir visiter le Palais des Nasrides, un horaire de passage est indiqué, afin de limiter le nombre de personnes en même temps,  et attention, pas question de nous faire rentrer 5 minutes avant celui-ci ! Ce sera donc 9h30 pour moi. En attendant, je fais un petit tour entre les gouttes, mais je n’ai pas envie de commencer la visite d’une autre partie pour si peu de temps. Je discute donc avec un couple d’anglais venus de York, qui sont dans le même cas que moi, et attendent sous le même abri que moi.

Le Palais des Nasrides donc. Splendide. Tout en voutes, sculptures, azulejos, dorures, bois sombres… Tout en groupes de touristes, et sous la pluie également, mais tant pis, le plaisir est quand même là ! Je passe de salles en salles, de patios en patios, m’attarde sur chaque petit détail, je prends mon temps, on a une heure d’entrée mais pas de sortie, alors autant en profiter ! C’est la partie la plus richement décorée et à l’architecture la plus complexe de l’Alhambra. Après ça, il parait difficile de faire mieux, mais chaque monument à ces spécificités, qu’il s’agisse de la vue qu’il offre sur la ville, de la couleur de ses pierres, ou des expos proposées.

Je me dirige ensuite vers la citadelle de l’Alcazaba, et le sommet de sa tour. Même si le ciel est couvert, la vue sur le Sacromonte est dégagée, et au loin, de l’autre coté, on aperçoit les sommets de la Sierra Nevada.

Il est déjà 11h, le soleil commence à filtrer,  je décide donc de me rendre au palais du Generalife, à l’autre bout. Les panneaux annoncent 25 minutes de marche, j’y suis en moins de 15… et là, le déluge me contraint à me réfugier sous les arches de ce très beau monument, où les jardiniers plantent des fleurs dans les allées. Même sous la pluie, la blancheur des murs est éclatante. La pluie s’étant calmée, je remonte les jardins, pour retourner vers la partie principale.

Je visite les jardins du Partal, puis anciens bains arabes, avant de me rendre au palais de Charles Quint, le batiment le plus récent de l’Alhambra, qui regroupe plusieurs musées : musée d’histoire de l’Alhambra, un musée où se tient une expo sur la période d’Al-andalus, et le musée des beaux arts (tous gratuits pour les ressortissants européens).

Il est 14h quand je finis mon tour ; on m’avait conseillé de redescendre par un chemin qui mène au centre de Grenade, mais vu le temps, je reprends le bus, c’est plus prudent.

Après être repassée à l’auberge, pour recharger la batterie de mon appareil photo (300 photos, ça use les piles !), je repars vers 16h, direction le quartier du Ralejo, ancien quartier juif, à la découverte des œuvres de street art, qui se cachent dans ces rues. Je me perds un peu, mais retrouve mon chemin grâce aux églises et monuments. En rentrant, je suis épuisée, une bonne fatigue, mais qui mérite une petite sieste… qui se transforme en fait en longue nuit.

Très belle ville qu’est Grenade, qui a encore plein de mystère à me livrer… à une prochaine fois, pour sûr !  

Album associé : Jour 22 – Grenade, Alhambra et Street Art.

30 janvier 2014

Jour 21 – Grenade, Albaycin et Sacromonte.

P1080006

Lever tôt ce matin, le walking tour est sensé commencer à 11h30, j’ai donc le temps d’aller me balader dans le quarter de l’Albaycin, l’ancien quartier arabe de Grenade ; de déambuler et me perdre dans les petites rues, qui montent et qui descendent ici aussi ; de m’arrêter sur des petits détails : portes, fenêtres…

Alors que je prends une porte en photo, une fille m’interpelle. Elle me croyait espagnole, et me dit qu’elle étudie l’art ici, et qu’elle aussi photographie les portes. On papote quelques minutes, puis elle me dit qu’elle doit aller en cours, mais prends le temps de me montrer sur ma carte des choses à aller voir, et m’indiquer des endroits d’où la vue est « amazing ». Je continue donc, direction de mirador de San Nicolas, d’où la vue sur l’Alhambra et la Sierra Nevada enneigée est effectivement  superbe ; il me faudra y retourner un soir, à cette heure-ci, j’ai le soleil en pleine face.  Je redescends vers l’auberge par les petites rues escarpées, pour boire un thé avant le walking tour.

11h30 arrive, Nico aussi. On attend un peu, un mec de l’auberge dit qu’il vient, puis disparait, je suis encore toute seule, décidément… Du coup, Nico m’indique des choses à aller voir, et me propose de rejoindre un autre tour, avec des gens d’une autre auberge dans l’après-midi.

Je repars donc seule me balader dans le centre. Je passe par le marché aux thés et épices, puis par le marché aux olives, près de la cathédrale. Je visite la Cathédrale, immense, très blanche et très lumineuse. Je passe aussi par les anciens bains arabes, plutôt bien conservés. Je rentre à l’auberge pour manger, j’ai du temps, autant en profiter pour éviter le sandwich.

Un peu avant 15h, je me dirige vers la cathédrale où on m’a donné rendez-vous pour le walking tour, qui a à la base pour thème « caves et street art ». Finalement, Nico fait un mix de plusieurs tours pour contenter tout le monde, et nous voilà donc partis pour 3h de marche (et pas juste de « balade » non non, de la marche avec sentiers en terre et crapahutage ! ).

Direction dans un premier temps le quartier de l’Abaycin, où on repasse par certains endroits que j’ai découvert le matin, mais pas mal de choses que j’ai ratées aussi.  Comme à Lisbonne, notre guide un peu particulier alterne récits historiques et anecdotes locales. On rejoint différents points de vue : Mirador de San Cristobal, Mirador de San Nicolas, on récupère aussi les bonnes adresses pour aller manger des tapas ou d’autres spécialités locales. Puis direction le Sacromonte, une des collines qui domine Grenade. Là, on rejoint San Miguel Alto, le point le plus haut de la ville, ancienne mosquée qui fut transformée en église, et est maintenant un centre de détention juvénile. La vue est hallucinante, c’est le seul point de la ville où on peut voir entièrement l’Alhambra, et tout le quartier blanc de l’Albaycin.

Puis à travers les sentiers, on rejoint les « caves », qui sont en fait des « grottes » creusées par les hommes. D’un coté, les « hippies caves », sans eau courante ni électricité, où peu de monde doit passer, et de l’autre coté, les « gypsies caves », berceau de flamenco grenadin, où se trouvent maintenant des hôtels et restaurants.

On redescend vers le bas de la colline, on longe le Rio Darro, puis on arrive sur la Plaza Nueva, l’une des grandes places de la ville. Les américains qui sont là sont fatigués, on arrête donc le tour ; Nico m’indique les coins où aller voir du Street Art, mais il commence à faire nuit et froid, je garde donc cette partie pour demain, pour le moment, j’ai envie d’un bon thé et de me poser un peu. Mais encore une très bonne expérience de walking tour décalé, pour lequel on donne ce qu’on veut, et qui permet de découvrir des endroits peu touristiques et atypiques.

En rentrant, je retrouve Carmen, une canadienne qui partage ma chambre, et qui a passé la journée à skier dans la Sierra Nevada ; et Sheela, qui est une vraie pipelette, et trouve absolument tout « fabulous ! ». Haha. Nous passons la soirée au bar de l’auberge, avec Tristan, un français qui bosse ici, une canadienne et un australien arrivés dans la journée. Au lit pas trop tard, fatiguée de ces 8h de marche dans la journée, et demain, debout à l’aube, pour aller visiter l’Alhambra !

Album associé : Jour 21 – Grenade, Albaycin et Sacromonte.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Lucie repart en voyage
Publicité
Archives
Publicité